Comprendre l’opposition et le trouble oppositionnel avec provocation (TOP)

#7 – Comprendre l’opposition et le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP)

Cet article vous aidera à mieux comprendre pourquoi l’opposition, le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) et le TDAH font souvent mauvais ménage.

Opposition, provocation, affrontement, cris, épuisement,…l’opposition chez l’enfant avec un TDAH peut rapidement entraîner les parents à se sentir complètement dépassés et démunis. 

Mieux comprendre pour mieux y faire face: la connaissance est pour moi l’arme fatale des stratégies gagnantes.

Opposition et TDAH un défi du quotidien

Voilà maintenant plusieurs années que j’étudie le TDAH, ses manifestations et son évolution.

En effet, nous avons complètement revu notre mode d’éducation et notre comportement d’adulte lorsque nous faisons face aux difficultés du quotidien.

Pour moi, le TDAH a au moins ça de bon: il nous oblige à nous remettre en question et à nous améliorer sans cesse, pour permettre à nos enfants d’évoluer dans les meilleurs conditions.

Un long chemin semé d’embûches et d’obstacles, mais quelle fierté de regarder le chemin parcouru, et les épreuves relevées avec succès.

Mieux vivre le TDAH est déjà un défi en soi, mais le comportement opposant de nos enfants est un défi d’une autre envergure. 

L’opposition est nécessaire pour le bon développement de nos enfants, mais trop d’opposition nuit sérieusement aux liens familiaux.

Je me retrouve souvent dans les témoignages d’autres parents, qui subissent leur parentalité plutôt que de la vivre pleinement:

  • Le fameux “terrible two” qui ne s’arrête jamais
  • Des crises à répétition, 
  • Répéter 10,15, 20 fois les mêmes consignes, chaque jour, depuis de trop nombreuses années
  • Ne plus oser sortir en public ou chez des amis, car on sait que – forcément – ça se passera mal
  • Avoir peur de l’évolution de nos enfants, de leur réaction lorsqu’ils grandiront et auront plus de force physique: comment faire face à leur opposition sans craindre un comportement violent?

Le TDAH, l’opposition et le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) sont des sujets qui me touchent, qui m’abattent même parfois, mais j’aimerai souligner une vérité : la constance, l’amour et la bienveillance sont les seuls vrais ingrédients pour y faire face.

Comprendre l’opposition

Dans cet article, je me réfère particulièrement au livre de Benoît Hammarrenger, neuropsychologue : L’opposition : Ces enfants qui vous en font voir de toutes les couleurs​. 

J’aime la simplicité et la clarté de ses propos, mais également le fait qu’il donne parfois son avis, sans jamais juger nos difficultés de parent.

L’origine de l’opposition

Il faut avant tout comprendre que l’opposition fait partie du processus normal d’évolution de l’enfant

A partir de 2 ou 3 ans, il comprend qu’il est en capacité de contrôler son environnement, de s’opposer à une demande, et qu’il obtient même plus d’attention lorsqu’il s’oppose que lorsqu’il se conforme à une demande.

L’enfant (et plus tard l’adolescent), affirme ainsi son individualité. 

L’opposition est normale et saine. Elle est importante pour permettre à l’enfant de gagner en autonomie et d’affirmer sa personnalité.

Cette phase est normale, et s’estompe avec le temps (un temps qui peut parfois sembler interminable ;))

C’est d’ailleurs notre comportement de parent qui va permettre à l’enfant d’équilibrer son opposition:

“Les parents doivent reconnaître l’individualité de leur enfant en le laissant faire des choses par lui même lorsqu’il le demande, mais aussi en le laissant faire ses propres choix et prendre ses propres décisions, et enfin, en valorisant son autonomie” Benoît Hammarrenger

De son côté l’enfant, en grandissant, apprend à accepter les règles et les limites. Il doit avoir suffisamment confiance en ses parents pour accepter le cadre imposé.

Par ailleurs, n’oubliez pas que l’enfant n’a pas le cerveau aussi développé que celui d’un adulte. Le cortex préfrontale est d’ailleurs l’une des dernières zone à se développer, zone qui concerne notamment les fonctions exécutives, telles que, entre autres, l’inhibition (le fait de contrôler ses pensées et ses impulsions, et s’arrêter pour réfléchir avant de passer à l’action), la planification, la gestion des émotions, la mémoire de travail (capacité à retenir une information pour l’utiliser),…

(retrouvez plus d’informations sur les fonctions exécutives dans mon article “comprendre le TDAH”) 

Les déclencheurs de l’opposition

Benoît Hammarrenger distingue l’opposition innée et celle acquise. 

Opposition innée 

Bien que notre environnement et notre comportement de parent jouent un rôle évident dans l’évolution de nos enfant, il semble possible, dans certain cas, que l’opposition soit un comportement inné (propre à l’enfant), au même titre que sa personnalité

C’est notamment le cas pour les enfants concernés par certains troubles neurologiques, notamment le TDAH et le syndrome de Gilles de la Tourette (SGT). 

Les parents décrivent alors les comportements suivants: l’enfant, dès la naissance et avant même d’entrer à l’école, a des difficultés à se nourrir, à dormir, fait beaucoup de crises, même en public. Il provoque et défie l’adulte, ne cherche pas son approbation et a même tendance à faire volontairement le contraire de ce que les parents demandent.

Mais avant de penser que l’opposition soit liée à un syndrome neurologique, il est bon d’explorer d’autres pistes qui seraient à l’origine des comportements opposants. Il s’agirait alors d’opposition apprise (ou acquise), liée à l’environnement de l’enfant.

Par ailleurs, nos enfants concernés par le TDAH peuvent également avoir acquis des comportements opposants, sans pour autant considérer qu’ils soient innés.

Opposition acquise

Avant d’explorer la piste de l’opposition innée chez nos enfant concernés par le TDAH, la plus importante piste à revoir est notre comportement de parent. Il est évident que notre niveau d’autorité impacte significativement le caractère opposant de nos enfant.

Un parent désengagé ou trop permissif, qui ne fixe pas de cadre et de règles, risque d’avoir l’effet inverse.

De la même manière, un parent trop autoritaire, qui donne des “ordres” sans que l’enfant en comprenne la raison risque là aussi de déclencher un comportement d’opposition: l’enfant fait face à trop de règles, des conséquences démesurées et parfois imprévisibles, des attentes et exigences très élevées,… 

Le bon équilibre serait donc dans une éducation autoritaire et bienveillante, qui concilie cadre, règles, tout en encourageant l’autonomie et en faisant preuve de soutien et de bienveillance dans les échecs.

Par ailleurs, B. Hammarrenger distingue différentes sources à l’origine de l’opposition:

  • l’opposition liée aux conflits familiaux
  • pour prendre sa place dans la fratrie,
  • chez l’enfant : roi, anxieux, et chez l’enfant doué « verbalement, l’enfant doué possède les mots et la logique pour argumenter, alors il l’utilise”.

Je n’irai pas plus loin car je ne souhaite pas plagier les explications de  B. Hammarrenger. Mais si votre enfant présente un comportement opposant, je vous recommande vraiment de lire son livre qui est pour moi une vraie pépite d’explications et d’astuces.
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Les différents types d’opposition

Face à une consigne qui lui déplaît, l’enfant peut montrer différents types d’opposition

  • l’opposition passive: l’enfant semble accepter la demande, mais oublie volontairement de s’y conformer.
  • l’opposition active: l’enfant dit “non”, défie son parent, crie, lance des objets. Bref, l’enfant refuse de se conformer à la demande, et le fait savoir
  • l’opposition passive-agressive: l’enfant semble se conformer à la demande de l’adulte, mais il perd “accidentellement” un objet nécessaire à la réalisation de la demande, casse “accidentellement” quelque chose en cours d’action,… 

Astuce:

Maintenant que je connais les différents types d’opposition, je me surprends à étudier le comportement opposant de mes enfants pour pouvoir les classifier, telle une étude comportementale.

En étudiant ces situations, je fais donc appel à mon cerveau plutôt qu’à mes émotions, ce qui me permet de mieux canaliser mes réactions.

Je ne dis pas que je ne m’énerve plus, mais en tout cas je m’énerve moins. Et chaque crise évitée est une petite victoire dans mon quotidien.

L’opposition chez un enfant avec un TDAH

Comme vu précédemment, l’opposition chez un enfant présentant un TDAH pourrait être liée à son trouble. Il s’agirait d’une opposition “innée”.

Cette opposition viendrait notamment:

Du manque de filtres lié au déficit d’inhibition et à l’impulsivité: notre enfant se laisse facilement envahir par ses émotions, et a du mal à canaliser sa frustration. Il serait alors dans une opposition active, ou passive-agressive.

De la difficulté à se projeter dans le temps: notre enfant a du mal à apprendre de ses expériences passées, et notamment des conséquences liées à certains de ses comportements. Il a également du mal à anticiper et se projeter dans le futur, et notamment ses conséquences (punitions s’il n’obéit pas, ou gratification s’il obéit). En fait, notre enfant vit dans l’instant présent et prend ses décisions en fonction de ses envies du moment.

Du déficit d’attention : lorsqu’on formule une demande à notre enfant, son attention peut facilement être déviée par d’autres sources de stimulation. Au final, il finit par oublier la demande initiale. Finalement, notre enfant ne s’est pas opposé, il s’est juste laissé distraire. 

Qu’est-ce-qu’un Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP)?

Il arrive parfois que l’opposition soit toujours aussi présente malgré un environnement éducatif, familial et social favorable à l’enfant.

Il refuse de se plier aux règles, mais également aux conséquences et aux punitions imposées par les parents. 

En plus de l’opposition, l’enfant peut avoir un comportement provoquant, et cherche volontairement à déclencher la colère des parents.

Beaucoup (trop) de crises et de larmes. Et un sentiment d’impuissance peut nous envahir face à ces enfants qui prennent le dessus.

Le Trouble Oppositionnel avec Provocation apparaît dans le manuel de référence pour le diagnostic des troubles mentaux, le DSM-5 (Manuel Diagnostic et Statistique des troubles Mentaux  – version 5)

Diagnostic du Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP)

Source: TDAH Partout Pareil

Le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) : Ensemble de comportements négativistes, hostiles ou provocateurs, persistant pendant au moins 6 mois durant lesquels sont présentes 4 des manifestations suivantes :

Humeur irritable/fâchée

  • Se met souvent en colère,
  • Est souvent susceptible ou facilement agacé par les autres,
  • Est souvent fâché et plein de ressentiment,

Comportement opposant/provoquant

  • Conteste souvent ce que disent les figures d’autorité, les adultes,
  • S’oppose souvent activement ou refuse de se plier aux demandes ou règles des adultes,
  • Embête souvent les autres délibérément,
  • Fait souvent porter sur autrui la responsabilité de ses erreurs ou de sa mauvaise conduite,

Caractère vindicatif

  • A été méchant ou vindicatif au moins deux fois au cours de 6 derniers mois.

Un critère est rempli s’il est observé de façon bien plus accentuée que chez un enfant du même âge et de niveau de développement comparable.

A noter, et pour rappel : chez les enfants avant 5 ans, les colères peuvent survenir toutes les semaines sans que cela soit considéré comme un symptôme de TOP.

Sauf si celles-ci surviennent tous les jours depuis plus de 6 mois et entraîne une gêne significative.

On observe une altération significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel

De plus, ces comportements s’observent en dehors d’un trouble psychotique, d’un trouble de l’humeur ou en dehors d’usage de substance. 

Le TOP peut coexister avec un Trouble des Conduites et de Personnalité antisociale.

A noter:

Dans le cas d’un trouble oppositionnel avec provocation, je pense qu’il est important de s’entourer de professionnels qualifiés qui aident à mettre en place des stratégies gagnantes.

Chez nous c’est, entre autre, l’intervention d’un éducateur dans le cadre du SESSAD (Services d’Education Spéciale et de Soins A Domicile) qui nous aide. Plus d’informations sur le SESSAD en cliquant ici

Beaucoup de lectures également sur le sujet de l’opposition, mais aussi, et surtout, beaucoup de stratégies testées pendant plusieurs années

Par ailleurs, les manifestations de l’opposition sont particulièrement réduites pendant les heures où le traitement fait effet. C’est d’ailleurs dans ces moments là que nous pouvons mettre en place nos stratégies.

Traitement du Trouble Oppositionnel avec Provocation

Source: Manuel MSD – version grand public

Lorsque le trouble oppositionnel avec provocation est suspecté, les médecins recherchent des signes de dépression, comme les troubles du sommeil et de l’appétit, ainsi que l’anxiété.

En effet, la dépression et les troubles anxieux peuvent provoquer des symptômes similaires à ceux du trouble oppositionnel avec provocation.

De la même manière, un TDAH non traité peut également provoquer des symptômes similaires. Dans ce cas, les symptômes s’atténuent généralement lorsqu’un traitement adapté est instauré (chez nous, c’est testé et approuvé!!)

Enfin, il est important de mettre en place des techniques comportementales, notamment une stricte discipline et un renforcement positif du comportement souhaité.

Enfin, il est possible que votre enfant bénéficie d’une thérapie de groupe qui les aide à améliorer leurs compétences sociales (chez nous, ce dispositif a été proposé par le service de Psychiatrie Infanto Juvénile (PIJ) ne notre hôpital de référence).

Pour aller plus loin, découvrez mon article Comprendre et vivre avec le trouble du comportement de son enfant

10 idées clés

1. L’opposition fait partie du processus normal d’évolution de l’enfant. On distingue deux périodes particulièrement animées: le fameux « terrible Two », à partir de 2 à 3 ans, et l’adolescence

2. On distingue opposition innée, et opposition acquise (ou apprise)

3. Le TDAH peux être en lien avec une opposition innée, mais ce n’est pas toujours le cas

4. Le contexte familial et social a un impact sur le comportement opposant de l’enfant

5. Notre comportement de parent est important pour diminuer l’opposition de notre enfant

6. On distingue différents types d’opposition: passive, active et passive-agressive

7. L’opposition chez un enfant avec un TDAH viendrait notamment: du manque de filtres lié au déficit d’inhibition et à l’impulsivité , de la difficulté à se projeter dans le temps ainsi que du déficit d’attention.

8. Le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) apparaît dans le DSM-5. Un diagnostic est donc possible et une prise en charge adaptée est nécessaire.

9. Le TOP impacte significativement le fonctionnement familial, social et scolaire de l’enfant. On peut retrouver un Trouble Oppositionnel avec Provocation même si les parents mettent en place un cadre, des règles et une autorité bienveillante.

10. L’enfant qui s’oppose est lui même en souffrance et ne tire pas de plaisir dans ses comportements.

Ressources intéressantes

1. L’opposition ces enfants qui nous en font voir de toutes les couleurs (Benoît Hammarrenger)

Comprendre l’opposition et le trouble oppositionnel avec provocation (TOP)

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2. Et voici une vidéo intéressante du Dr Jean-Baptiste Alexanian, qui nuance le TOP comme trouble en soi, mais comme conséquence d’autre troubles.

L’enfant opposant et provoquant est lui même en souffrance et ne tire pas de plaisir dans ses comportements.

Traiter le TDAH, apparaît comme une évidence pour limiter les effets du TOP.

Outil #7 – Comprendre l’opposition et le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP)

Comme je l’indiquais, l’opposition est un sujet qui me touche particulièrement.

Il me semble toutefois important de ne pas coller d’étiquette TOP, au même titre que l’étiquette TDAH, pour justifier et autoriser certains comportements de nos enfants.

Je suis d’avis d’explorer toutes les stratégies qui permettent de limiter les manifestations de ces troubles.

En effet, je reste persuadée qu’en grandissant, nos enfants intégreront ces stratégies et apprendront à les mettre à profit pour en tirer tous les bénéfices.

N’hésitez pas à partager vos témoignages sur l’opposition de vos enfants dans les commentaires.

Bon courage à tous!

Hérade

Coach parental | TDAH | Burnout parental

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6 réflexions sur “#7 – Comprendre l’opposition et le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP)”

  1. Ping : Guide pratique pour mieux gérer l'opposition de mon enfant - Mieux Vivre le TDAH

  2. Ping : TDAH chez l’enfant - symptômes, diagnostic et prise en charge - Mieux Vivre le TDAH

  3. Ping : Traitement du TDAH : différents traitements pour aider votre enfant

  4. Ma fille commence à rentrer dans la période du non. Quelle idée, mais quelle idée j’ai eu de lui apprendre à dire « non » lol c’est trop cute… Mais c’est intéressant de voir comment bébé exprime son opposition de différentes manières ! Belle journée à toi

  5. Bonjour
    A ce jour, rien n’indique que le « tdah » soit « neurologique », c’est à dire que rien n’indique , dans aucune recherche scientifique que son origine serait biologique.
    Cet article, d’un blog que vous citez en référence en fait la démonstration :
    https://www.tdah-france.fr/Les-donnees-neurobiologiques.html

    Il me parait important d’apporter cet éclairage qui ouvre d.autres pistes de compréhension aux manifestations symptomatiques regroupées sous cet acronyme.

    Bonne lecture

  6. Bonjour, très bon article qui correspond bien à la réalité au quotidien de ma famille avec papa et fiston tdah. je vais de ce pas consulter le livre conseillé 😉
    Par contre pour la vidéo, attention le Dr Jean-Baptiste Alexanian a été radié de l’ordre des médecins pour avoir abusé sexuellement de certaines patientes en profitant de sa position de soignant et de leurs détresses… même si certaines de ses vidéos sont intéressantes d’un point de vue contenu je n’en ferai personnellement pas la « promotion » . Il exerce maintenant avec le statut de coach donc WARNING!

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